Les maladies du voyage, un enjeu sanitaire mais aussi économique
Les infections contractées en voyage sont fréquentes. Qu’elles soient bénignes ou plus sévères (paludisme, typhoïde, leptospirose…), ces maladies représentent un enjeu sanitaire et économique majeur en raison de la prise en charge qu’elles nécessitent à court terme lors de la phase aiguë, voire à plus long terme en cas de passage à la chronicité mais aussi des risques d’implantation en métropole et de départ de vague épidémique (présence de foyers de dengue, du chikungunya, du virus Usutu en métropole…)
Formes sévères ou compliquées des maladies du voyage
Une fois la phase d’infection aiguë passée, certaines maladies du voyage peuvent entraîner des complications lourdes, voire des séquelles définitives. D’où l’importance de les prévenir pour limiter les risques de troubles ou de pathologies invalidantes durables.
Les voyageurs immunodéprimés
Grâce aux progrès de la médecine, les patients immunodéprimés bénéficient aujourd’hui de traitements plus efficaces leur permettant de se déplacer plus librement. Dans un contexte de forte reprise des voyages internationaux post-COVID, le nombre de voyageurs immunodéprimés risque de progresser fortement dans les prochaines années. Mais ces patients ne sont pas des voyageurs comme les autres. Ils nécessitent une prise en charge adaptée de la part des professionnels de santé qui les accompagnent avant et après leur voyage. Du fait de la déficience de leur système immunitaire, ils ont en effet un risque accru d’infections sévères
La diffusion par porteur sain des maladies du voyage
Un grand nombre de maladies du voyage n’entraînent pas de symptômes cliniques chez les sujets infectés. Le « portage sain » de ces maladies constitue dès lors un vecteur de transmission majeur qui reste difficile à contrôler.